21 juin 2009
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Un échantillon de l'humour de nos amis québécois
et de leur art du calembour.
Bravo à celui qui a écrit cette savoureuse petite histoire
à laquelle je me suis autorisé d'adjoindre par endroits mes grains de sel
et de leur art du calembour.
Bravo à celui qui a écrit cette savoureuse petite histoire
à laquelle je me suis autorisé d'adjoindre par endroits mes grains de sel
que j'espère ne pas être trop abbé Rants.
Pères et Abbés.
J'ai la pénible mission de vous en faire le récit. Un grand malheur est arrivé tout dernièrement dans l’Abbaye de l’abbé Sarabie.
Mardi soir, pendant que l'abbé Nédictine donnait le salut, l'abbé Quille est tombé raide dans les bras du père Iscope. Stupéfaction générale. Tous les révérends-pères pleuraient, en particulier le père Clus, qui, en perdant son ami, ne savait plus comment se conduire ayant déjà perdu le père Mit au cours de l'année précédente.
Un seul restait serein : l’abbé Attitude. Quant à l'abbé Tise, comme d’ordinaire, il n'y comprenait rien. On alla chercher le père Manganate et le père Itoine, les deux médecins de l'abbaye. Avec l'aide du père Turbet ils essayèrent de ranimer le malheureux, mais tous leurs efforts furent vains.
Le lendemain furent donc célébrées les funérailles. Chacun fut appelé à l'abbaye par les cloches de ce célèbre monastère, tirées par le père Sonnage. La messe fut dite par l'abbé Canne sur une musique de l'abbé Thovenne et de l'abbé Rlioz.
Le père Hoquet fut chargé du sermon, et comme il n'y avait pas de chaire, il monta sur les épaules du père Choir. Bien sûr le père Cepteur fit la quête.
A la fin de la messe, une grande discussion s'éleva au sujet du chemin à prendre pour aller au cimetière : l'abbé Trave et l'abbé Casse ainsi que le père Dreau voulaient passer à travers les champs. Le père Foret préconisa le chemin des bois mais l'abbé Mol et le père Amptoire s'y opposèrent fermement. Le père Plexe hésitait... Le père San, avec sa tête de turc, ne voulait rien entendre. Les deux pères Huques s'arrachaient les cheveux. Le père Vers et le père Nicieux, en accord avec le père Fide, semaient le doute dans les esprits. Deux autres, dans la père spective de n'avoir pas à donner leur avis, regardaient au loin. Enfin, le père Suader et le père Pète sans trop de bruit, du fait que le père Hill, étant le plus grand et donc le plus re-père able par tous, décidèrent de suivre ce dernier. Chacun se rallia donc à leur mouvement y compris le père Ramption toujours dépassé...
Au cimetière, devant la tombe creusée par le père Forateur, sur les conseils du père Oraison et en l'absence du père Missionnaire, le père Pétuel et le père Manent firent un discours sur l'éternité.
Le père Venche et l'abbé Gonia fleurirent la tombe pendant que l'abbé Rébasque se découvrait. On recouvrit la fosse d’une pierre tombale préparée par l'abbé Tonneuse.
Sur le chemin du retour, le spectacle était déchirant. Le père Pendiculaire était courbé par la douleur, l'abbé Nitier était plein de larmes, le père Igourdin, frère du père Igord et l'abbé Harnaise, neveu de l'abbé Harn fermaient la marche. En cours de route, le père Du fut miraculeusement retrouvé.
A l'arrivée au couvent, le père Sil et l'abbé Quée préparèrent le repas. L'abbé Chamelle fit la sauce. Le père Nod et l'abbé Nédictine servirent à boire pour la père Itif une abbé Rante et imbuvable mixture imaginée par ce pauvre malade qu’était l’abbé Riberi. Tandis que le père Colateur préparait le café dignement, le père Siffleur marmonnait en disposant des bouquets de fleurs sur la grande table.
Après avoir retiré l'un père méable qu'il portait et constatant l’abbé semant de la température extérieure, le père Sonnel avait décidé avec père Fidie qui avait en père Manence une sournoise et maligne père versité à juger des évènements et des choses, que cela nécessitait bien un petit remontant.
Après avoir retiré l'un père méable qu'il portait et constatant l’abbé semant de la température extérieure, le père Sonnel avait décidé avec père Fidie qui avait en père Manence une sournoise et maligne père versité à juger des évènements et des choses, que cela nécessitait bien un petit remontant.
Ainsi, chacun put alors se remettre de ses émotions en se tapant qui, un père Niflard marseillais du père Turbateur, qui un père Lant de Bourgogne servi par le père Osguirec sous les regards amusés des entomologistes distingués, l’abbé Stiole et le père Soreille qui regardaient vivre cette fourmilière humaine. A leurs côtés, l'un-père Tinant abbé Cédaire et le très cultivé, mais un peu père Plexe, père Mutant, devant une telle père ception de cette père Enité de la vie n'échangèrent qu'une seule phrase avec leur voisin le célèbre Père Mettez : " Trinquons ensemble mes très chers Frères ! "
Auteur inconnu - Revue de l'Association de Membres de l'Ordre des Palmes Académiques (n° 181 - juillet 2008).