La nuit constitue toujours une expérience

quelque peu étrange.

                                                                                   Pascal DESSAINT

                                                                       (Cruelles natures).

La Lune va disparaître

 à l'horizon et et les nuages obscurcissent le ciel.

La plupart des navires de plaisance ont trouvé leur abri.

Le " Club Med II " en rade de Saint-Barthélémy

où il a mouillé ses amarres pour y passer la nuit.

Le luxueux yatch de croisières " Siren " ,

battant pavillon des Îles Caïmans, au large de Shell-Beach.

Le Super-Yatch américain " Chasseur ",

quant à lui, a choisi la baie sous le vent de Lurin  pour sa tranquillité.

Le " Chasseur " le lendemain matin.

De nombreux navires de toutes catégories viennent à Saint-Barthélémy

afin de trouver refuge et y passer la nuit en toute sécurité.

Puisque surgir ne pouvons à bon port,

mettons nous à la rade ... je ne sais où.

Plongez toutes vos ancres, soyons hors ce danger.

                                                                                                   François RABELAIS 

                                                                                 (Le Quart livre).

Le navire-pilote ayant remplit sa mission, les paquebots

faisant escale à Athènes sont pris en charge et tractés par

un remorqueur du Pirée.

Un second remorqueur à la manœuvre

avec ses hélices d'étrave pour aider à l'accostage.

Ce dernier peut éventuellement assurer la sécurité incendie car c'est

le remorqueur des marins-pompiers.

Les ports grecs ne sont pas les seuls à utiliser ce type de bâtiment :

Remorqueur sur le Canal de Corinthe.

Les remorqueurs portuaires sont des bateaux relativement petits,

puissants et très manœuvrables,

à ne pas confondre avec les remorqueurs de haute mer de type "Abeille "

qui sont parmi les plus puissants des navires existants.

Et dans ce pays, l'Islande, ce calme,

ces beaux temps, étaient mélancoliques_;

il restait malgré tout une anxiété venue de la mer

dont l'éternelle menace n'était qu'endormie.

                                                                                     Pierre LOTI

                                                                        (Pêcheur d'Islande).

En provenance de l'Europe, la côte Est de l'Islande

offre aux navires la première escale bien protégée :

le fjord d'Eskifjörður.

Les sommets de la côte montagneuse,

à l'entrée du fjord, accrochent de petits nuages en formation.

Au mois de Juillet la neige subsiste encore et sa fonte alimente

cascades et éphémères torrents

qui serpentent dans la verdure.

Pour la manœuvre d'accès au quai il est nécessaire d'avoir recours au

bateau-pilote du port de Eskifjörður.

Le petit port de Eskifjörður abrité par l'imposant

Mont Holmatindur dont le sommet culmine à 985 m d'altitude.

Eskifjörður est une petite commune islandaise

d'environ un millier d'habitants, située au fond d'un fjord de la côte Nord .

  Le port de plaisance

est un lieu conçu pour que les navigateurs

qui ne prennent pas la mer

puissent rencontrer des vacanciers

qui n’ont pas de bateau.  

Philippe BOUVARD

                                                                                 (Un oursin dans le caviar).

L'incendie de la Forêt des Maures a été circonscrit.

Le " Mistral " n'est plus qu'une faible brise qui chasse la fumée.

L'ancien phare de Saint-Tropez

et le pylône en bois provisoire se silhouettent dans le soleil couchant.

Le vieux port et le chalutier "L'Idéal"

dans le calme d'un matin d'été en 1973 

encadré par le " Bourru " qui devait faire le tour du Monde

et le célèbre " Hélisara " du Chef d'orchestre  Herbert Von KARAJAN.

auquel a succédé quelques années plus tard

le voilier français " Mounie III ".

Saint-Tropez, le clocher, la citadelle

le port avec la navette de Sainte-Maxime, les yachts, les vedettes rapides

et un joli petit yacht britannique du nom de " Léontine ".

Village de pêcheurs au début du 20ème siècle, Saint-Tropez

a été la première ville libérée lors du débarquement de Provence en 1944.

Grâce à l'engouement des artistes de la Nouvelle Vague, à partir des années 50/60

c'est devenu une station balnéaire de la Côte d'Azur mondialement connue.

Le 11 novembre 2013 dans la ville de Rijeka en Croatie,

des vents violents ont soulevé une plaque de tôle

où se trouvait un pompier.

On aurait dit Aladin sur son tapis volant. 

                                                                                                  La DÉPÊCHE du MIDI

                                                                        (Quotidien d'informations).

  Les véritables " Pompiers volants " sont en vérité les équipages

des bombardiers d'eau spécialisés pour la lutte contre les feux de forêts.

Le Canadair CL-215, avion amphibie,

a été conçu spécifiquement pour ces missions.

  C'est le plus célèbre appareil de ce type.

au point qu'en France le mot

Canadair est synonyme de bombardier d'eau.

  Le Canadair CL-215 peut emporter 5100 litres d'eau en

une dizaine de secondes d'écopage.

Le vol du premier Canadair date de l'année 1963

et le Canada l'a exporté vers une dizaine de pays.

Escadrille grecque évoluant sur la Baie de Marathon. 

Bombardiers d'eau en approche d'écopage

au large de Nea Makri village des bords de la Mer Égée.

Le bombardier d'eau successeur de l'étonnant CL-215 est

le Canadair CL-415, surnommé " Pélican " en France.

Les premières livraisons remontent à la fin de 1994.

Équipé de deux turbo-propulseurs Pratt et Whitney

  le CL-415 est actuellement unique sur le marché.

Il lui faut de neuf à douze secondes

pour remplir ses deux réservoirs de 3000 litres chacun.

Il est robuste et particulièrement fiable lors de

manœuvre de largage à basse altitude.

(Ici lors des incendies en région d'Athènes au mois d'août 2013).

Hydravions " Pélican " en fin mission

prenant de l'altitude pour rentrer à leur base.

Une légende moderne veut qu'un plongeur ait été retrouvé

sur les lieux d'un incendie éteint par un bombardier d'eau.

Les écopes utilisées par les Canadairs sont de la taille d'un verre d'eau,

afin de ne pas freiner l'avion en phase d'écopage.

De plus, les écopes présentent des grilles

dont les espaces font à peine la taille d'un doigt.

Un tel événement est donc absolument impossible.