1 novembre 2009
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J'aime Paimpol et sa falaise,
Son église et son Grand Pardon,
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton.
Théodore BOTREL
Son église et son Grand Pardon,
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton.
Théodore BOTREL
(La Paimpolaise).
Cette chanson aux paroles écrites en 1895
par le barde breton
était dédiée aux pêcheurs d'Islande.
L'artiste passa les 20 dernières années de sa vie à
Pont-Aven,
petite ville traversée par un fleuve côtier, l'Aven, long de 37 kms,
était dédiée aux pêcheurs d'Islande.
L'artiste passa les 20 dernières années de sa vie à
Pont-Aven,
petite ville traversée par un fleuve côtier, l'Aven, long de 37 kms,
sur lequel 14 moulins étaient en activité à l'époque.
L'un d'eux se trouve d'ailleurs en bordure du
Quai Théodore Botrel
L'un d'eux se trouve d'ailleurs en bordure du
Quai Théodore Botrel
Le peintre Paul GAUGUIN y séjourna également à deux reprises
pour y peindre des toiles célèbres dont
Le Moulin David
pour y peindre des toiles célèbres dont
Le Moulin David
ainsi que les
Lavandières de Pont-Aven
En 1975 le cinéaste Joël SÉRIA y tourna un succès populaire devenu un film culte.
Le ton sarcastique avec ses réparties cinglantes et ses rires tonitruants
n'en dissimulent pas moins une certaine mélancolie :
Les Galettes de Pont-Aven
avec Jean-Pierre MARIELLE, Bernard FRESSON,
Andréa FÉRRÉOL et Dominique LAVANANT.
Le ton sarcastique avec ses réparties cinglantes et ses rires tonitruants
n'en dissimulent pas moins une certaine mélancolie :
Les Galettes de Pont-Aven
avec Jean-Pierre MARIELLE, Bernard FRESSON,
Andréa FÉRRÉOL et Dominique LAVANANT.
Pour terminer sur une anecdote humoristique concernant
Théodore BOTREL
Théodore BOTREL
Le petit-fils des propriétaires du Café-Hôtel "Terminus" à Montargis,
- Monsieur Jean P. - m'a raconté maintes fois
que son fêtard de grand-père avait convié deux bons copains
à passer le soirée dans son établissement.
Il s'agissait de Théodore et Eugène, des inconnus à l'époque !
Soir de bringue ...
Passé minuit, dans la joyeuse ambiance,
l'amphitryon, en pleine forme,
lance un défi à ses amis "artistes" :
Écrire une chanson sur la Bretagne ! Pari tenu !
Ainsi naquit " La Paimpolaise " .
Théodore traça les premiers mots et Eugène les première notes
en marge du grand quotidien "Le Journal".
(créé en 1892... disparu en 1944 !)
Il est à noter qu'aucun des compères ne connaissait la Bretagne,
à fortiori la région de Paimpol
(d'où les fameuses falaises qui n'existent pas).
Le document original, précieusement conservé
sous la forme d'un tableau à encadrement de cordage,
trônait dans le salon de Mr Jean
qui aimait à raconter cette petite histoire d'une grande chanson.
Vous avez bien sûr reconnu nos héros :
La Musique est de Eugène FEAUTRIER (1849-1898)
qui était le Chef de Musique du 82ème R.I. cantonné à Montargis.
Les paroles de Théodore BOTREL (1868-1925)
alors chansonnier politique à Montmartre.
Le soir même Botrel en interprétait la version primitive
au cabaret du " Chien Noir ",
le café chantant parisien :
Pour Théodore,
c'était le début de la gloire.