Parfois un arbre humanise mieux un paysage
que ne le ferait un homme.
Gilbert CESBRON
(Journal sans date).
Le romancier lorsqu'il site " un homme " dans son récit
évoque un individu de race humaine.
S'il était passé par mon jardin, peut être aurait-il été plus précis
en regardant les arbres qui l'agrémentent.
Ce bouleau qui gesticule pour attirer l'attention
vous inspire-t-il ?
Regardez-le bien,
Il a quelque chose de.... particulier.
Il change curieusement d'allure
dès l'instant ou il est examiné avec bienveillance.
Ne dirait-on pas une marionnette aux bras chargés de feuilles ?
Et en y regardant de plus près,
l'arbre s'humanise.
Serait-ce une geïsha ou un guerrier japonais
si l'angle de prise de vue diffère quelque peu du précédent?
Mais c'est le célèbre Guignol lyonnais !
vu de face et de près.
Si l'arbre humanise le paysage, pourquoi ne pas humaniser l'arbre ?
Il suffit de voir... et d'avoir un minimum d'imagination.