On ne domine bien que par la douceur.
Andrée MAILLE
(À la mémoire d'un héros).
Le passage du Col de La Tourmente,
malgré les difficultés inhérentes à la topographie des lieux
et aux conditions atmosphériques,
pour l'approche du col par les airs, demande des qualités de
pilotage remarquables.
Le passage en basse altitude
au-dessus de la route
et l'engagement de l'appareil
entre les deux collines
exigent de la part du pilote sang-froid et dextérité
indispensables à la sécurité des passagers.
De plus une certaine douceur dans le pilotage à l'instant précis où
l'avion bascule pour piquer sur la piste
permet d'éviter la désagréable sensation de chute.
Il est des jours où les rafales de vent sont relativement faibles
et le franchissement de La Tourmente s'effectue alors paisiblement,
ce qui est loin d'être toujours le cas.