Mars qui rit malgré les averses
prépare en secret le printemps.
Théophile GAUTIER
(Émaux et camées).
La rotonde de l'Hôtel de ville, le pont sur les douves
et l'escalier donnant accès au parc du château
de Châteauneuf-sur-Loire.
Le trop-plein des douves
va se déverser dans un fossé doté d'un barrage miniature
muni d'une vanne amovible.
La retenue s'écoule en un mince filet d'eau
qui agite à peine le reflet des arbres sur fond de ciel bleu
des eaux paisibles de ce petit canal
qui lui-même vient rejoindre
un paisible ruisseau longeant la Loire
qui irrigue le Parc d'une superficie de vingt-deux hectares.
Un arbre déraciné par le vent d'hiver,
couché en travers du ruisseau, est en attente de débardage.
La Loire coule derrière la digue.
Ce petit affluent y mêle ces eaux à celles du grand fleuve sauvage
sans toutefois y être raccordé ouvertement.
Si vous avez l'occasion de passer à Châteauneuf-sur-Loire,
petite ville située entre Orléans et Montargis, n'hésitez pas à faire
cette promenade à pied longue d'environ 1heure 30.