Sa figure grimée en rouge brique et blanc craie
ne laisse pas deviner grand chose
de son vrai visage.
Sidonie COLETTE
(La Vagabonde).
Le fond de teint ocre et les tracés géométriques blancs
dissimulent la beauté juvénile de cette
danseuse gabonaine
du groupe folklorique du PK 12 à Libreville.
Un sourire de satisfaction éclaire le visage agrémenté
de décorations blanches et jaunes de
cette demoiselle malgache de Nosy Be,
visiblement ravie que le photographe l'ait remarquée.
" La beauté étant dans l'œil de celui qui regarde "
il est vraisemblable que le maquillage de cette
jeune femme comorienne
soit des plus appréciés chez elle, à Moroni.
Le sourire éclatant d'une jolie gabonaise,
danseuse folklorique,
n'est en rien diminué par son maquillage tribal.
L'art et la manière de mettre en valeur un visage
à l'aide de techniques et de produits appropriés,
" le maquillage "
était déjà pratiqué chez les égyptiens trois mille ans avant J.C.
ainsi qu'en Grèce et dans l'Empire romain.
C'est au cours des croisades qu'il se répand dans toute l'Europe parmi les nobles.
Le maquillage moderne est devenu populaire par le cinéma dans les années 1920.